Participants

Claire
HORTON CBE

Conférence inaugurale

Claire Horton, Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (CBE), travaille depuis plus de trente ans dans le secteur à but non lucratif, où elle a dirigé d’importantes organisations caritatives à travers de vastes programmes de transformation. Au cours de sa carrière, elle a développé de nombreux partenariats internationaux et a travaillé en étroite collaboration avec des gouvernements, tant au Royaume-Uni qu’à l’échelle mondiale. Depuis janvier 2021, elle est Directrice générale de la Commonwealth War Graves Commission, organisme chargé de l’entretien et de la conservation des tombes et des monuments commémoratifs des 1,7 million d’hommes et de femmes des forces du Commonwealth morts pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. La CWGC est gestionnaire de 23 000 sites répartis dans 153 pays.

Caitríona
BEAUMONT

Caitríona Beaumont est professeure d’histoire sociale à la London South Bank University et co-responsable du volet « Lived Citizenship » du Centre de Recherche Building Future Communities. Ses travaux portent sur l’activisme féminin et les mouvements sociaux de femmes dans l’Irlande et la Grande-Bretagne du XXᵉ siècle. Elle a largement publié sur ces thèmes, dont Housewives and Citizens: Domesticity and the Women’s Movement in England, 1928–1964 (MUP, 2013). En partenariat avec plusieurs universités européennes, elle dirige le projet Afterlives, qui explore la vie des femmes dans le sillage des révolutions et des guerres, de 1918 à aujourd’hui, dont certains travaux ont été publiés dans The Conversation (2022) : https://theconversation.com/how-a-photograph-uncovered-my-grandmothers-republican-activism-during-the-irish-revolution-189326

Corinne M.
BELLIARD

Corinne M. Belliard est historienne, angliciste, docteure de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, spécialiste en histoire et civilisation britannique. Elle est chercheur associée au CRESH (Université d’Artois), à l’ERIAC (Université Rouen-Normandie) et enseigne l’anglais à l’Université d’Evry Paris-Saclay. Sa dernière publication est un chapitre d’ouvrage sur les mondialisations des années 1880 au milieu des années 1930 qui s’intitule « Femmes et mouvements féministes » publié aux éditions Bréal en 2024. Elle est co-autrice d’un chapitre d’ouvrage sur « De la Désobéissance à la Résistance (1939-1945) : Héroïnes silencieuses des PTT » à paraître aux éditions Edinburgh University Press.

Caitlin Galante
DEANGELIS

Caitlin Galante DeAngelis est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Harvard, où elle s’est spécialisée dans l’histoire politique des cimetières. En 2024, elle a publié The Caretakers: War Graves Gardeners and the Secret Battle to Rescue Allied Airmen in World War II. Elle travaille actuellement sur une étude comparative des politiques des nations alliées concernant le rapatriement des dépouilles de soldats.

Iole
DE ANGELIS

Docteure en stratégie et histoire militaire sur le rôle des technologies de l’information et la communication dans les conflits asymétriques, Iole De Angelis est fonctionnaire au ministère des Armées. Depuis plus de vingt ans, elle s’intéresse à la place des femmes dans l’histoire militaire et à la représentation du féminin dans la guerre. Spécialiste des politiques publiques de défense et du pilotage de la transformation, elle met son expertise au service de la modernisation de l’action publique et du renforcement des capacités stratégiques nationales. Elle œuvre à promouvoir une lecture inclusive de la pensée militaire contemporaine.

Aimée
DION

Boursière du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et du Fonds de recherche du Québec, Aimée Dion est candidate au doctorat en histoire et chargée de cours à l’Université Laval. Sa monographie, Affiches de guerre, guerre d’affiches. Canada français et Irlande pendant la Grande Guerre (Presses de l’Université Laval, 2024) a été finaliste au prix du meilleur livre savant en histoire du Canada octroyé par la Société historique du Canada en 2025. Sous une approche comparative, ses recherches portent sur la représentation de la violence et du nationalisme dans les cultures visuelles de la Grande Guerre au Canada

Catherine
DUPUY

Catherine Dupuy est agrégée, docteure en histoire contemporaine et cheffe du pôle Rayonnement de la politique mémorielle à la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du Ministère des Armées. Publication en cours : un article à paraitre dans la revue Matériaux pour l’Histoire de notre temps, dossier spécial « Photographier et filmer les bidonvilles en France », n° 2026/2.

Susan R.
GRAYZEL

Susan R. Grayzel est professeure d’histoire à l’Université d’État de l’Utah, où elle mène des recherches et enseigne sur l’Europe moderne et ses empires, l’histoire des femmes et du genre, ainsi que la guerre et la culture, en particulier les guerres mondiales dans une perspective transnationale. Parmi ses ouvrages figurent Women’s Identities at War: Gender, Motherhood, and Politics in Britain and France during the First World War (UNC Press, 1999) ; Women and the First World War (2002, 2ᵉ édition Routledge, 2024) ; At Home and Under Fire: Air Raids and Culture in Britain from the Great War to the Blitz (Cambridge, 2012) ; le volume coédité Gender and the Great War (Oxford, 2017) et The Age of the Gas Mask: How British Civilians Faced the Terrors of Total War (Cambridge, 2022).

Caroline
FRANÇOIS

Historienne de formation, Caroline François est responsable de la programmation scientifique et culturelle des Hauts lieux de la mémoire nationale en Ile-de-France (ONaCVG) et commissaire associée du Mémorial national des femmes en résistance et en déportation. Elle a été commissaire des expositions : Julia Pirotte, photographe et résistante ; Graffitis pour mémoire, femmes en résistance ; Engagées ; Femmes en déportation, Ravensbrück ; L’engagement des femmes dans la Résistance ; Simone Veil, une vie de combats. Elle est également autrice des publications : Itinéraires de résistantes ; Religieuses en résistance ; Marguerite Matisse.

Sophie
HOCHULI

Doctorante en cotutelle entre l’Université de Zurich (Romanisches Seminar) et l’Université Paris-Saclay (UVSQ, CHCSC), Sophie Hochuli prépare une thèse sur l’œuvre littéraire de Micheline Maurel portant sur les décalages entre écriture et publication, entre réception contemporaine et oubli progressif, ainsi que la singularité d’une écriture de la « normalité », appliquée à l’univers concentrationnaire qui pervertit l’ordre habituel du monde. Elle a publié un article dans Versants sur les origines de l’écriture maurélienne et un acte de colloque sur Mesure de nos jours de Charlotte Delbo. Elle est par ailleurs assistante dans le projet franco-allemand Emergent Remembering.

Lynelle
HOWSON

Historienne de formation, Caroline François est responsable de la programmation scientifique et culturelle des Hauts lieux de la mémoire nationale en Ile-de-France (ONaCVG) et commissaire associée du Mémorial national des femmes en résistance et en déportation. Elle a été commissaire des expositions : Julia Pirotte, photographe et résistante ; Graffitis pour mémoire, femmes en résistance ; Engagées ; Femmes en déportation, Ravensbrück ; L’engagement des femmes dans la Résistance ; Simone Veil, une vie de combats. Elle est également autrice des publications : Itinéraires de résistantes ; Religieuses en résistance ; Marguerite Matisse.

Tamar
KETKO

Tamar Ketko est historienne et philosophe de l’éducation. Ses travaux portent sur la mémoire collective, l’Holocauste, la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, l’éducation nazie, les identités nationales, l’éthique de l’histoire et les valeurs morales des sociétés multiculturelles. Elle est maître de conférences au Kibbutzim College of Education et conservatrice en chef du Chaim Herzog Museum of the Jewish Soldier in WWII. Dr Ketko réalise également des documentaires pour des chaînes de télévision sur la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, fondés sur ses recherches locales et internationales.

Elizabeth
KIRKLAND

Elizabeth Kirkland est professeure titulaire au département d’histoire et de lettres classiques du Dawson College à Montréal, Québec, et membre active du Groupe d’histoire de Montréal. Ses recherches portent sur l’histoire des femmes et du genre, en particulier à Montréal. Elle est coéditrice de Montreal’s Square Mile: The Making and Transformation of a Colonial Metropole (Toronto: University of Toronto Press, 2024). https://ghm.uqam.ca/membre/elizabeth-kirkland-fr/

Nadège
LE LAN

Nadège Le Lan est Maîtresse de conférences en langue et littérature françaises à l’Université du Littoral Côte d’Opale / ISCID-CO et membre du laboratoire HLLI. Ses travaux portent sur la matière arthurienne et sa réception contemporaine selon les principaux axes suivants : mémoire et territoire dans le théâtre d’après-guerre en France ; femmes et personnages féminins dans les sources médiévales et les réécritures. Dans ce contexte, un important témoin de la décentralisation théâtrale et de la reconstruction, Le Chevalier de Neige de Boris Vian et Georges Delerue, spectacle donné à Caen en 1953, l’ont amené à s’intéresser à Silvia Monfort, qui tenait le principal rôle féminin.

Leeann
LANE

Leeann Lane est maître de conférences à la Faculté d’Histoire et de Géographie à Dublin City University. Elle est l’autrice de trois biographies complètes de femmes actives pendant la période révolutionnaire irlandaise et dans la politique de l’État libre d’Irlande : Rosamond Jacob: Third Person Singular (Dublin : UCD Press, 2010) ; Dorothy Macardle (Dublin : UCD Press, 2019) ; Mary MacSwiney (Dublin : UCD Press, 2025). Elle travaille actuellement sur une biographie de Sighle Humphreys. Dr Lane a reçu une bourse de la Royal Irish Academy dans le but d’organiser une exposition sur la postérité des militantes de Cork qui ne se sont pas mariées.

Mary
MCAULIFFE

Mary McAuliffe est historienne et maître de conférences en études de genre à University College Dublin. Ses dernières publications incluent The Diaries of Kathleen Lynn: A Life Revealed through Personal Writing (2023, co-écrit avec Harriet Wheelock) et Margaret Skinnider: A Biography (2020). Parmi ses autres publications figurent Legacies of the Magdalen Laundries: Commemoration, Gender, and the Postcolonial Carceral State (2021, coédité avec Miriam Haughton et Emilie Pine) et The Politics of Gender and Sexuality in Modern Ireland: A Reader (UCD Press, 2024, coédité avec Jennifer Redmond). Elle termine actuellement son livre Gendered and Sexual Violence in the Irish War of Independence and Civil War, 1919–1923 (à paraître en 2026). Elle est ancienne présidente de la Women’s History Association of Ireland et membre de l’Humanities Institute de l’UCD ainsi que du Women’s Museum Advocacy Group.

Aodhán
MORRIS

Aodhán Morris est doctorant à l’École d’études politiques et de sociologie de l’Université de Galway (Irlande), et artiste et illustrateur indépendant. Ses principaux domaines de recherche incluent la politique de la mémoire, l’histoire et la sociologie de la violence politique, les études sur la bande dessinée, ainsi que l’histoire et la théorie de l’art séquentiel. Son projet de doctorat porte sur le souvenir moral dans les récits graphiques traitant de la violence politique en Irlande au XXᵉ siècle.

Gerri
O’NEILL

Gerri O’Neill a soutenu sa thèse de doctorat « Private Lives and Public Personas: female participation in the IRA during Ireland’s War of Independence, 1919-1921 » en 2020. Retravaillée depuis, elle a été soumise pour publication sous le titre Republican Women and IRA Intelligence during the Irish Revolution, 1916-1923. Gerri O’Neill a également publié sur le sujet sensible du viol et des agressions sexuelles durant la guerre d’indépendance irlandaise et mène actuellement des recherches sur le rôle d’Alfred (Andy) Cope au sein des services de renseignement britanniques en Irlande entre 1920 et 1924. Elle est également chargée de cours à la Dublin City University et enseigne aux étudiants en histoire inscrits en formation à distance au sein de l’unité DCU Connected.

Sylvie
POMIÈS-MARÉCHAL

Sylvie Pomiès-Maréchal est maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’INSPE Centre Val de Loire – Université d’Orléans et membre du laboratoire REMELICE. Ses travaux portent sur l’aire culturelle britannique dans une perspective historique et s’articulent principalement autour de l’impact des deux guerres mondiales sur les rôles sociaux des femmes britanniques. Elle travaille plus spécifiquement sur le rôle des agents féminins du Special Operations Executive au sein des réseaux de résistance français (section F) et, en ce qui concerne la Première Guerre mondiale, sur les récits d’infirmières britanniques engagées sur le front de l’Ouest.

Tammy M.
PROCTOR

Tammy M. Proctor est professeure d’histoire (Distinguished Professor) à l’Université d’État de l’Utah (États-Unis) et corédactrice en chef du Journal of British Studies. Elle est surtout connue pour ses ouvrages : Female Intelligence: Women and Espionage in the First World War (2003), Civilians in a World at War, 1914-1918 (2010), Gender and the Great War (avec Susan Grayzel), ainsi que An English Governess in the Great War: The Secret Brussels Diary of Mary Thorp (avec Sophie de Schaepdrijver). Son ouvrage le plus récent est Saving Europe: First World War Relief and American Identity (Oxford, 2025).

María Inés
TATO

María Inés Tato est titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université de Buenos Aires (UBA) et chercheuse principale au Conseil national de recherches scientifiques et techniques d’Argentine (CONICET), au sein de l’Institut d’histoire argentine et américaine « Dr Emilio Ravignani » (UBA/CONICET), où elle a fondé et coordonne le Groupe d’études historiques sur la guerre (GEHiGue). María Inés Tato est aussi rédactrice en chef de la revue académique Historia & Guerra. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire sociale et culturelle de la guerre au XXᵉ siècle, en particulier l’impact des deux guerres mondiales sur la société argentine. Plus d’informations : https://linktr.ee/mariainestato

Isabelle
THUMEREL

Isabelle Thumerel est maîtresse de conférences en droit public à l’ULCO, spécialiste de droit constitutionnel, et responsable du master 1 Droit des collectivités territoriales. Membre du LARJ, elle enseigne également à Sciences Po Lille en tant que vacataire. Ses travaux portent sur des thématiques variées liées au droit constitutionnel et au fonctionnement des institutions. Elle est notamment coautrice, avec G. Toulemonde, de l’ouvrage L’Essentiel des principes fondamentaux de droit constitutionnel (Gualino, 13ᵉ éd., 2025). Elle a également consacré plusieurs études à des sujets tels que la transparence des avantages en nature des élus locaux, le consentement à la nation et la question de l’indépendantisme régional, ou encore les justifications théoriques des questions au Gouvernement.

Hélène
WEENS

Docteure en histoire britannique, Hélène Weens a soutenu une thèse sur l’expérience culturelles des infirmières britanniques dans le Nord de la France pendant la Première Guerre Mondiale au sein de l’Université Catholique de Lille, en cotutelle avec Liverpool Hope University. Spécialisée dans les échanges culturels entre la Grande-Bretagne et le Nord de la France aux dix-neuvième et vingtième siècles, Hélène Weens a rédigé un article « The Ritual of Sea-Bathing in Great Britain and in the North of France in the Nineteenth Century: Innovation and Decency », publié en décembre 2022 dans Culture Com’.

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